Publié le 29 mai 2019
29 mai 2019
La loi Pacte : une épargne redynamisée
Entre harmonisation et portabilité, la loi Pacte définitivement adoptée le 11 avril 2019 comporte une série de mesures opérant une refonte de l’assurance vie et des dispositifs d’épargne-retraite. Si le gouvernement doit au cours des prochains mois apporter par voie d’ordonnance ou par décret des précisions sur les modalités d’application de ce nouveau régime qui entrera en vigueur le 1er janvier 2020, on peut d’ores et déjà apprécier ses principales évolutions.
Le paysage français de l’épargne retraite se distingue par sa diversité, il se compose de 13 produits d’épargne qui obéissent chacun à une réglementation différente. Les épargnants doivent ainsi choisir entre le PERCO, les articles 39, 82, 83, les contrats Madelin ou encore le PERP. Cette offre pléthorique conduit aujourd’hui à un manque de lisibilité de l’offre d’épargne, si bien que l’épargnant ne s’y retrouve plus. Cette incompréhension se traduit par un délaissement des produits pourtant essentiels pour prévoir l’avenir.
La loi Pacte traduit une volonté des pouvoirs publics de simplifier et de rationaliser les produits d’épargne dans leur globalité. En adoptant une vision d’ensemble, cette réforme cherche à relancer l’attractivité de ces différents produits. Pour ce faire, la nouvelle loi prévoit la création d’un Plan Epargne Retraite regroupant d’une part les produits de nature individuelle et d’autre part les produits de nature professionnelle.
La loi Pacte distingue ainsi 2 thèmes :
- le PERP/contrat Madelin pour l’individuel,
- le PERCO et l’article 83 pour le collectif.
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