31 mai 2024
Commentaire de gestion Amplegest Pricing Power - AC - mai 2024
Après un mois d’avril en baisse, le mois de mai a été porteur pour les marchés actions. Les taux longs sont certes proches de leurs plus hauts depuis le début d’année mais les données macroéconomiques restent encourageantes et les publications trimestrielles de bonne facture. Notamment en Europe, les bonnes surprises au niveau microéconomique ont engendré des révisions en hausse des attentes du consensus pour l’exercice 2024. Ce contexte porteur a été positif pour les actifs risqués et notamment pour le style Value qui surperforme le style Croissance de 94 bps sur le mois écoulé. En mai, le fonds Amplegest Pricing Power s’adjuge une performance de 1,9% contre 2,6% pour son indice de référence.
Au sein du fonds, l’allocation a été pénalisante. La non-exposition aux banques en premier lieu. Par ailleurs, les valeurs de luxe ont poursuivi leur derating (LVMH, Moncler, Brunello Cuccinelli) : lors de réunions destinées aux investisseurs qui se sont tenues à Paris, les managements du secteur se sont montrés particulièrement prudents sur l’état actuel de la demande et la relative faiblesse du consommateur en entrée de gamme. Dans la chimie, la publication trimestrielle de Linde, qui a confirmé ses ambitions sans les relever, a négativement impacté le titre. Parmi les attributions positives, la santé a été le principal vecteur notamment grâce aux bons résultats de Merck KGaA et au rebond d’ICON. Les industrielles ont été portées par Schneider et Interpump (bonnes publications).
Parmi les arbitrages du mois, INWIT a été soldée au profit de Deutsche Boerse. La première subit des rumeurs de consolidation de ses clients opérateurs télécoms en Italie, ce qui changerait le cas d’investissement. La seconde est un acteur majeur des services financiers doté d'un fort pricing power grâce à sa position de leader des bourses notamment pour les produits dérivés, mais aussi ses solutions incontournables de fournisseur de données (indices, logiciels, proxy…) et la forte récurrence de son activité (autour de 60% du CA). Le groupe a délivré une forte croissance de ses bénéfices et a pourtant subi un derating qui nous incite à initier une position.