30 juin 2022
Commentaire de gestion Invest Latitude Croissance - A - juin 2022
Notre analyse macro-économique laisse à penser que les probabilités de rentrer en récession sont très fortes. Les pressions inflationnistes restent puissantes mais nous pensons qu’il s’agit d’une inflation contracyclique.
Les banques centrales sont devenues très sensibles à la progression de l’inflation et moins regardantes quant à l’état de la croissance économique. Tant que les pressions inflationnistes restent fortes, le chemin de la moindre résistance sera de resserrer les politiques monétaires dans un cycle de ralentissement jusqu'à ce que la demande montre des signes de faiblesse. Nous pensons qu’il faut augmenter stratégiquement les couvertures contre le risque de récession.
Nous pensons que les Obligations d’Etats de maturité longue (UST 10 Yr & UST 30 Yr, Bund, Buxl, Gilt), le Yen et le CHF seront de très bonnes couvertures en cas de récession. D’une manière stratégique nous pensons qu’il est toujours opportun de garder/renforcer la surexposition à ces trois actifs.
Concernant le Yen, la BOJ pourra changer la politique de « Yield Curve Control » (contrôle de la courbe des taux), et cela pourra déclencher l’appréciation du Yen. Le CHF est soutenu par les hausses surprises des taux de la SNB. Nous avons surpondéré les deux devises.
L’or devrait être soutenu par la peur du déclenchement d’une récession à cause du resserrement de la politique monétaire. Dans le même temps, l’or pourra être pénalisé par l’appréciation du Dollar. Pour le moment nous avons une préférence pour le Dollar, étant donné sa forte rémunération.
Les spreads de crédit ne reflètent pas le risque de récession : uniquement 25% de probabilité de récession pricé dans les spreads High Yield. Par rapport aux Actions, les spreads de crédit ont donc du retard dans le pricing de la récession. Nous restons à l’écart de la classe d’actifs.
Les actions reflètent un risque de récession plus important mais le point bas du marché sera atteint quand l’activité économique atteindra son point bas, ce qui ne semble pas être en vue pour le moment. Nous nous attendons à ce que les résultats des entreprises sortent en baisse car la croissance des bénéfices est corrélée avec l’activité économique. Cela devrait constituer la phase finale dans la baisse du marché actions.
Les Matières Premières ont bénéficié de la spirale inflationniste et le seul risque pour elles est le pic d’inflation : elles sous-performent une fois que le pic d’inflation a été atteint. Nous avons une préférence uniquement pour les Matières Premières énergétiques.
Notre analyse macro-économique laisse à penser que les probabilités de rentrer en récession sont très fortes. Les pressions inflationnistes restent puissantes mais nous pensons qu’il s’agit d’une inflation contracyclique.
Les banques centrales sont devenues très sensibles à la progression de l’inflation et moins regardantes quant à l’état de la croissance économique. Tant que les pressions inflationnistes restent fortes, le chemin de la moindre résistance sera de resserrer les politiques monétaires dans un cycle de ralentissement jusqu'à ce que la demande montre des signes de faiblesse. Nous pensons qu’il faut augmenter stratégiquement les couvertures contre le risque de récession.
Nous pensons que les Obligations d’Etats de maturité longue (UST 10 Yr & UST 30 Yr, Bund, Buxl, Gilt), le Yen et le CHF seront de très bonnes couvertures en cas de récession. D’une manière stratégique nous pensons qu’il est toujours opportun de garder/renforcer la surexposition à ces trois actifs.
Concernant le Yen, la BOJ pourra changer la politique de « Yield Curve Control » (contrôle de la courbe des taux), et cela pourra déclencher l’appréciation du Yen. Le CHF est soutenu par les hausses surprises des taux de la SNB. Nous avons surpondéré les deux devises.
L’or devrait être soutenu par la peur du déclenchement d’une récession à cause du resserrement de la politique monétaire. Dans le même temps, l’or pourra être pénalisé par l’appréciation du Dollar. Pour le moment nous avons une préférence pour le Dollar, étant donné sa forte rémunération.
Les spreads de crédit ne reflètent pas le risque de récession : uniquement 25% de probabilité de récession pricé dans les spreads High Yield. Par rapport aux Actions, les spreads de crédit ont donc du retard dans le pricing de la récession. Nous restons à l’écart de la classe d’actifs.
Les actions reflètent un risque de récession plus important mais le point bas du marché sera atteint quand l’activité économique atteindra son point bas, ce qui ne semble pas être en vue pour le moment. Nous nous attendons à ce que les résultats des entreprises sortent en baisse car la croissance des bénéfices est corrélée avec l’activité économique. Cela devrait constituer la phase finale dans la baisse du marché actions.
Les Matières Premières ont bénéficié de la spirale inflationniste et le seul risque pour elles est le pic d’inflation : elles sous-performent une fois que le pic d’inflation a été atteint. Nous avons une préférence uniquement pour les Matières Premières énergétiques.