01 janvier 2022
Commentaire de gestion Amplegest PME - IC - janvier 2022
Le fonds sous-performe son indice de référence en janvier (-7,64% vs. - 5,78% pour le 90% CAC Small Net Return (dividendes réinvestis) + 10% Euronext Growth AllShare Net Return (dividendes réinvestis). Il souffre de la rotation sectorielle qui pénalise fortement les titres des sociétés en croissance et qui bénéficient d’une bonne visibilité. Cette rotation touche particulièrement le secteur technologique qui représente un poids important de l’encours.
À la suite de la crise sanitaire, les pays développés affichent des niveaux de croissance records de leur PIB entraînant une pénurie de ressources et donc une hausse des coûts faisant craindre au marché une compression des marges. Malgré le partage de cette crainte à court terme, nous pensons qu’à moyen terme ce niveau de croissance des PIB n’est pas pérenne car il est le résultat d’un effet de rattrapage à la suite de la crise et est artificiellement soutenu par les Etats.
VIRBAC est le plus mauvais contributeur du mois malgré la publication d’objectifs très solides pour 2022. Nous avions réduit la position en début d’année pour cristalliser quelques profits. La baisse du titre depuis ses points hauts (-23%) a reconstruit un potentiel important.
Nous avons participé à l’augmentation de capital d’INVIBES ADVERTISING. Cette société spécialisée dans la publicité digitale profite de la forte croissance de son industrie. De plus, sa technologie qui s’appuie sur les formats « in-feed », gagne des parts de marché grâce à de très bons taux de transformation et à un environnement réglementaire qui met à mal les technologies reposant sur les cookies tiers.
Nous avons initié une position sur GTT, acteur majeur du GNL à travers la conception de membranes permettant le transport de cette énergie. Le GNL a été reconnu comme énergie de transition par l’UE, ce qui renforce les perspectives de cette industrie et donc celles de GTT.
Nous avons renforcé notre investissement sur FRANCAISE DE L’ENERGIE. Cet acteur présente un bilan carbone négatif car ses solutions permettent de réduire les émissions de CO2 liées à l’évacuation du gaz de mine. Cette empreinte négative va se traduire par un crédit carbone massif qui n’est absolument pas valorisé par le marché à ce stade.