Depuis sa création, Amplegest soutient des projets à vocation éthique et philanthropique tout en proposant de redonner du sens à la gestion financière. 

Cela fait déjà quelques années que nous soutenons le réseau Espérance Banlieues, dont le but est de permettre aux enfants français issus de l’immigration de suivre une scolarité paisible, tout en développant un attachement à la culture du pays. 

Espérance Banlieues compte 17 écoles accueillant des classes primaires et secondaires sur tout le territoire français. Stéphanie Viellard est coordinatrice des bénévoles au sein du Cours Saint-Exupéry, à Asnières. 

Aujourd’hui, elle s’occupe du recrutement, de l’accompagnement et de la gestion administrative des bénévoles, en lien avec les parents d’élèves et la direction. 

Pour elle, la réussite d’une scolarité sereine repose sur des petits effectifs, ce que propose le Cours Saint-Exupéry avec 15 élèves par classe. 

À Asnières, les élèves peuvent suivre leur scolarité du CP au CM2 (primaire) puis de la 6e à la 3e (secondaire) mais pas de classes post-brevet. En effet, mettre en place ces dernières aurait été trop compliqué au vu des nombreux choix d’orientation possibles. 

Le Cours Saint-Exupéry, ainsi que toutes les autres écoles du réseau, ont pour but d’aider les enfants à suivre une scolarité sereine et à s’ouvrir à la culture française, à s’intégrer via l’éducation. Et pour cause, les élèves sont pour la majorité issus de l’immigration.

 

“Il y a tout un groupe de bénévoles qui s’occupe du fonctionnement de l’école : l’informatique, la communication, les achats de fournitures… ”

 

Espérance Banlieues compte sur un réseau de bénévoles très important pour les aider en plus de l’équipe pédagogique en place. 

C’est pourquoi de nombreux salariés - dont un quart issus d’Amplegest - donnent volontairement de leur temps. Il peut s’agir d’assurer l’aide aux devoirs ou accompagner les professeurs aux heures scolaires, lorsque ceux-ci prévoient des travaux en sous-groupe. 

D’autres bénévoles garantissent le bon fonctionnement de l’école, et proposent d’assurer le service informatique, la communication, l’achat de fournitures ou la surveillance du réfectoire à l’heure du déjeuner. 

Au Cours Saint-Exupéry, à Asnières, pas moins de 40 bénévoles s’investissent de manière hebdomadaire. Pour Stéphanie, ce réseau est nécessaire au fonctionnement de l’école, qui compte actuellement 123 élèves. Il s’agit de la plus grande école du réseau.

Du fait de sa réputation, de nombreux parents demandent à y inscrire leur enfant, mais il n’est pas possible d’y accepter tout le monde. C’est pour cela que l’équipe pédagogique étudie soigneusement chaque dossier. 

 

“L’idée, c’est que les parents accompagnent leurs enfants au niveau des valeurs promues à l’école”

 

Les enfants sont choisis selon la volonté des parents de porter les valeurs et les principes de l’école. Les parents sont ainsi reçus pour discuter de leur adhésion au projet de l’établissement et leur investissement. Il n’y a de ce fait pas de sélection sur les notes et le niveau demeure assez hétérogène. 

Avec les écoles du réseau Espérance Banlieues, le but est de faire prendre conscience aux enfants qu’ils sont citoyens français et qu’ils doivent apprendre à aimer leur pays. 

Son objectif est clair : “On veut supprimer les clivages, leur donner à tous les enfants les mêmes chances et les mêmes bases. Personne ne doit se sentir exclu, tout le monde doit se sentir au même niveau. Il y a une très bonne ambiance, une unité."

 

“Eric Mestrallet a eu cette intuition de créer une première école à Montfermeil”

 

À l’initiative d’Eric Mestrallet en 2012, Espérance Banlieues, la première école du réseau n’ouvre qu’en 2014 à Montfermeil. 

Aujourd’hui, ce sont donc 17 écoles qui ont fleuri dans toute la France, dans des petites et des grandes communes. 

“Tout part de l’initiative de trois, quatre, dix personnes d’une commune qui décident qu’elles doivent implanter une école Espérance Banlieue dans leur commune.”

Pour la création de chacune d’entre elles, le réseau a pu compter sur des habitants désireux de soutenir cette initiative et rendre le projet viable. Chaque établissement présente un cahier de charges précis et différent en fonction du lieu d’implantation. 

 

“Au départ, chaque école devait se financer elle-même” 

 

Au départ, chaque école devait se financer seule en cherchant des donateurs. Espérance Banlieues cherchait lui aussi des financements afin de pouvoir prendre part à la création de chaque établissement. 

Désormais, le réseau peut financer l’ouverture des écoles de manière partielle, à hauteur de 10% à 20%. 

À Asnières, le but est de devenir autonome financièrement, ce qui représente un défi majeur puisqu’il s’agit de la plus grosse école du réseau. En effet, les écoles doivent être financées à hauteur de 100% en fonctionnement (loyer, salaire, etc).

 

“Chacun apporte sa pierre à l’édifice”

 

Amplegest a commencé par être donateur pour le Cours Saint-Exupéry afin de participer au développement de l’école, nous informe Stéphanie. 

Ils font les deux, c’est un bel investissement, on les remercie pour ça. C’est apprécié par tout le monde. C’est assez beau que les deux soient mêlés. 

C’est à l’issue d’une participation à une assemblée que l’entreprise émet le souhait de faire plus. Très vite, une dizaine de bénévoles commencent à intervenir auprès des enfants. 

Cela débute par la surveillance et l’animation du réfectoire à l’heure du déjeuner, où les bénévoles peuvent discuter avec les élèves et partager des moments conviviaux.

Puis, progressivement, les intervenants décident de consacrer un peu de leur temps de travail au soutien scolaire, tous les 15 jours. 

“Au début, j’étais sceptique” nous apprend Stéphanie. Mais à l’heure actuelle, la dynamique mise en place fonctionne très bien et tout le monde y trouve son compte : élèves, professeurs et bénévoles. 

Aujourd’hui, cela fait 3 ans que les bénévoles d’Amplegest s’investissent auprès des enfants. Certains sont même là depuis la 1ère année !