01 octobre 2020
Commentaire de gestion Amplegest Pricing Power - IC - octobre 2020
A l’heure où nous écrivons ces lignes, le peuple américain vote afin de choisir chacun des 538 grands électeurs qui eux-mêmes voteront en décembre pour élire le prochain président des Etats-Unis. Les enjeux géopolitiques, économiques, environnementaux ont rarement été aussi cruciaux. Incontestablement, cette période de flottement accentue les turbulences et la volatilité qui ont caractérisé le mois d’octobre.
On dit que la pérennité d’une habitation se juge à l’aune de la solidité de ses fondations, or octobre a été un mois éprouvant.
Etant donné que la baisse mensuelle s’est faite sur la dernière semaine, il est intéressant de concentrer l’analyse sur cette courte période. On peut alors observer, en ce qui concerne AMPLEGEST PRICING POWER, que c’est le titre SAP qui a le plus souffert à l’occasion de sa publication tandis que 74% des valeurs du fonds ont publié leurs résultats/chiffres d’affaires et que, parmi ceux-ci, 83% sont ressortis supérieurs ou égaux aux prévisions, ce qui est exactement dans la moyenne historique du fonds. Le titre SAP a perdu 22% en une séance, c’était la 6ème ligne du fonds et cela a couté 1% de performance.
Néanmoins, sur cette dernière semaine d’octobre et malgré cet accident, le fonds a reculé de 4,71% (part AC), tandis que son indice de référence a quant à lui baissé de 5,53% (STOXX Europe 600 Net Return). Une fois de plus, c’est la construction du portefeuille qui a fait la différence.
Pour SAP, la croissance du bénéfice par action devait être de 11% par an sur les trois prochaines années. Elle sera finalement nulle, d’où la forte révision à la baisse de la valorisation du titre. Le choc est rude pour la première capitalisation boursière allemande. Nous avons rapidement vendu toute la ligne qui ne mérite plus de figurer dans notre fonds très sélectif.
PROSUS (notre 2ème ligne) en revanche, est la meilleure contribution du mois après l’annonce d’un énorme programme de « share buy back » de 5 milliards de dollars.
Les résultats très au-dessus du consensus sont ceux de CAMPARI, NEMETSCHEK, DE LONGHI.
Le cash s’élève à 7,60%. Volatilité et « max drawdown » sont inférieurs à ceux de l’indice sur 1 an, 3 ans et depuis la création du fonds. Après la vente de SAP, la France redevient la première zone géographique du fonds.
Pour le prochain reporting, nous disposerons probablement du résultat de l’élection américaine. Comme cela est prévu dans le processus de gestion, la gestion des pondérations pourrait en tenir compte.