28 novembre 2025
Commentaire de gestion NOVA Flexible - AC - novembre 2025
En novembre, une vague de scepticisme a émergé au sujet de la rentabilité des investissements déployés dans l’intelligence artificielle. L’exemple le plus parlant est certainement celui d’OpenAI. L’entreprise vise une valorisation de 500 milliards de dollars dans le cadre d’une possible entrée en Bourse en 2026, pourtant elle ne génère aucun bénéfice. Bien au contraire, ses coûts explosent et la société prévoit 1 400 milliards de dollars d’investissements d’ici 2030, alors qu’elle demeure sans réelle protection concurrentielle. La sortie en novembre du très performant modèle Gemini 3 de Google démontre cette fragilité. Résultat : nous assistons à un début de différenciation au sein des acteurs de l’IA et les prochains mois seront passionnants. A plus court terme, les investisseurs attendent une nouvelle baisse des taux de la FED au mois de décembre, alors que le marché de l’emploi américain montre désormais des signes de ralentissement.
Nous favorisons désormais la qualité bilancielle de façon marquée et le secteur de la santé offre dans ce cadre une opportunité attractive à nos yeux. La valorisation du secteur est contenue alors que les retours sur capitaux propres restent élevés.
L’attrait des matières premières demeure marqué à nos yeux. L’or et les métaux précieux en particulier bénéficient d’un environnement favorable, et les minières aurifères nous paraissent toujours attractives sur le plan de la valorisation. Nous favorisons par ailleurs les marchés émergents, notamment asiatiques, et maintenons une approche très sélective sur le secteur technologique américain.
En Europe, les secteurs des services aux collectivités et des banques, portés par des valorisations attractives et une visibilité solide sur les bénéfices, conservent notre préférence. Nous avons également sélectionné un panier de valeurs directement exposées à la hausse des besoins d’électrification. En effet, au-delà du raccordement des centres de données pour l’intelligence artificielle, la généralisation des usages électriques dans l’économie devrait faire progresser de 40 % la demande mondiale d’électricité au cours des dix prochaines années.
Enfin, en complément de nos expositions sur les marchés d’actions, nous conservons les positions sur les obligations du Trésor américain initiées fin octobre et maintenons un rendement élevé au sein des fonds via de la dette d’entreprises européennes.