En octobre, une divergence marquée a été observée entre les indices technologiques européens et américains. Les indices européens, tels que l'Euronext Tech Leaders et le STOXX 600 Technology, ont enregistré des baisses significatives de -7,29 % et -8,11 % respectivement, en grande partie influencées par une série d'avertissements négatifs, notamment d'ASML et de Capgemini.

En revanche, le Nasdaq 100 a atteint un nouveau sommet historique avant de clôturer le mois avec un gain de +1,8 %, porté par des résultats mitigés de Microsoft et Meta. Ces publications ont suscité des questions sur le rythme d'adoption des technologies liées à l’intelligence artificielle et au cloud, malgré un niveau soutenu d'investissements en infrastructures.

Dans ce contexte, le fonds Amplegest Digital Leaders a progressé légèrement de +0,2%, contre +2,8% pour son indice de référence. Cette sous-performance s'explique par une exposition plus marquée aux valeurs européennes, affectées par des résultats décevants, ainsi que par une sous-exposition au marché chinois, qui a connu un fort rebond.

Du côté des publications récentes, bien que les équipementiers du secteur des semi-conducteurs aient confirmé une réduction des risques avec des résultats moins favorables, TSMC a rassuré les marchés en annonçant une augmentation de ses capacités pour répondre à une demande croissante de puces dédiées à l’IA. Selon la direction, cette demande est « réelle et ne fait que commencer ».

Par ailleurs, Capgemini a déçu en révisant à la baisse ses perspectives de croissance organique, soulignant la faiblesse des budgets IT hors projets liés à l’IA et la dégradation continue du cycle automobile. Cette situation affecte négativement le secteur des semi-conducteurs automobiles, où les stocks dans la chaîne de production ne montrent toujours pas de signes de réduction significative.