Les marchés actions de la zone euro continuent d’opérer dans un couloir étroit depuis le mois d’avril. Sur le plan macroéconomique, on observe un découplage notable des économies américaines, européennes et chinoises : avec des signes d’atterrissage en douceur de la première, une décélération marquée en Europe et une économie chinoise dont le rebond ne se matérialise pas. Les taux américains poursuivent leur ascension et les matières premières, illustrées par le pétrole, remontent. Dans ce contexte, les marchés subissent une rotation factorielle importante à la faveur des valeurs pétrolières, des titres domestiques défensifs et au détriment des valeurs cycliques comme l’auto, l’industrie ou encore le luxe. La performance du fonds s’inscrit à -4,38% contre -3,21% pour son indice de référence.

Parmi les baisses du fonds, Adyen a subi une très forte baisse lors de la publication de ses résultats : le statut de gagnant de l’industrie des paiements est sérieusement remis en cause, notamment aux Etats-Unis où le groupe constate un fort ralentissement de son taux de croissance. Infineon cite un environnement moins porteur que prévu. Et les titres exposés à la Chine pâtissent de l’environnement macroéconomique local (Spiritueux, Luxe, Auto). A l’inverse, les contributeurs positifs sont à signaler du côté des valeurs défensives comme la santé (ICON, Merck), la réassurance (Hannover Re), les gaz industriels (Linde).

Pendant le mois, le groupe de santé Merck KGaA a fait son entrée dans le fonds. Le groupe est à la fois l’un des leaders mondiaux des équipements pour l'industrie pharmaceutique, secteur oligopolistique avec de fortes barrières à l’entrée, également un acteur pharmaceutique de taille intermédiaire avec un focus sur quelques spécialités (fertilité par exemple) et des indications précises en oncologie et immunologie, et un fournisseur de produits chimiques qui a su se repositionner sur l’industrie des semi-conducteurs. Adyen a été soldée.