28 avril 2023
Commentaire de gestion Latitude Croissance - A - avril 2023
Le mois d’avril a été animé par le début de la séquence de publication des résultats du premier trimestre de part et d’autre de l’Atlantique. Comme nous l’attendions le mois dernier, la tendance est plutôt positive à ce stade puisque les attentes avaient été fortement révisées à la baisse, en particulier aux Etats-Unis.
Il est toutefois intéressant de noter que :
- Le marché a moins récompensé qu’à l’accoutumée les bonnes publications et a en revanche pénalisé davantage les mauvais élèves.
- Le chiffre d’affaires sur le T1 2023 des sociétés américaines progresse en moyenne de 2,9% face au T1 2022 alors que les bénéfices par actions diminuent de -3,7%, preuve qu’une part substantielle des entreprises peine désormais à maintenir leur marge.
Dans ce contexte, l’augmentation du poids actions opérée en mars nous a permis de délivrer des performances positives sur le mois. En fin de période, nous avons toutefois réduit nos investissements sur les actifs risqués.
En effet, si nous avions bien identifié que l'augmentation des liquidités et le positionnement prudent de la majorité des investisseurs fin mars seraient certainement des catalyseurs favorables pour aborder le mois d’avril. Désormais, ces éléments sont à nos yeux normalisés et les marchés actions nous semblent moins attractifs sur la fin du trimestre.
Ainsi, au cours du mois d’avril les ajustements suivants ont été opérés au sein du portefeuille :
- Prise de profits sur les actions minières aurifères.
- Vente de la dette HY américaine au profit de la dette HY européenne.
- Réduction des expositions actions via le CAC 40 et les actions défensives européennes.
- Introduction de diversification sur les valeurs domestiques chinoises et les actions japonaises via le Topix.
- Arbitrages tactiques sur les taux américains dans le contexte de révision baissière de la dynamique de croissance 2023.
Pour les semaines à venir, nous maintenons des expositions favorables à la dette d’entreprises européennes afin de conserver un niveau de rendement élevé en portefeuille. Nous réorienterons en revanche les allocations actions de l’Europe vers les Etats-Unis et les pays émergents où nous considérons désormais que le risque de dégradation macro-économique sera moins important.