30 septembre 2022
Commentaire de gestion Amplegest MidCaps - AC - septembre 2022
Le fonds sous-performe son indice de référence en septembre (-11,86% vs. -7,78%).
Il n’y avait aucun élément favorable pour soutenir les marché ce mois-ci. Menace nucléaire, inflation, hausse de taux, ralentissement macro-économique... Toutes ces menaces, qui ne datent pas d’hier, se sont plutôt renforcées en septembre et forment un scénario inédit.
Dans ce chaos, tous les secteurs souffrent excepté celui de l’énergie dont nous sommes absents. Habituellement le fonds se comporte bien en période de stress mais la très brutale hausse des taux d’intérêts (qui attaque les valorisations, même celles déjà faibles, des entreprises résilientes) rend impossible une telle performance. D’autant que nous sommes toujours pleinement investis.
À l’exception de KION (1% de l’actif), nos sociétés ont publié des résultats solides en septembre mais les performances boursières sont toutes négatives. La chute du titre VIRBAC en est l’illustration parfaite. L’activité du groupe est réputée résiliente en période de crise et la valorisation prépublication du titre était seulement sur sa moyenne historique (13x EBITDA) malgré une performance opérationnelle exceptionnelle depuis 3 ans. Les résultats du S1 2022 ont été supérieurs aux attentes et les objectifs annuels maintenus malgré un environnement très dégradé depuis que ces derniers ont été établi. Malgré cela, le titre a perdu 30% en ligne droite.
Nos récents arbitrages, qui avaient pour objectif de protéger le fonds face à l’inflation, se sont avérés judicieux sur le plan des résultats (un seul warning depuis l’été et plusieurs relèvements) mais pas sur le plan boursier. Nous maintenons cette stratégie car nous pensons que le choc de taux que nous avons vécu ne peut pas se reproduire. Ainsi nous avons renforcé nos positions sur des sociétés dont les activités sont dynamisées par l’inflation : SHURGARD (hausse de prix sans impact sur les volumes mais avec un impact favorable sur la marge) et KEYWORDS (recours accru des éditeurs à la sous-traitance face à la pénurie de main d’œuvre). Nous avons pris quelques profits sur EDENRED à la suite d’une surperformance notable.