01 février 2022
Commentaire de gestion Adara - C - février 2022
La correction entamée courant février a connu une nette accélération après le déclenchement des opérations militaires russes pour prendre le contrôle de l’Ukraine. L’envolée du prix des matières premières, pétrole et gaz, accentue la crainte d’une inflation encore plus forte et d’une récession à moyen terme.
Dans ce contexte géopolitique nouveau, l’indice MSCI World a reculé de 2,8%, une baisse limitée grâce aux secteurs de l'énergie et des matières premières, et qui masque des disparités géographiques importantes. L’Europe baisse de 5,14% quand le S&P500 corrige de 1,78%. Du côté des obligations d’états, les taux se sont nettement détendus. Le taux de rendement à 10 ans du bon du trésor américain est repassé de 2,04% à 1,82% et celui du Bund à 10 ans qui avait atteint 0,30%, en partant de 0,009%, a fortement rebaissé à 0,132%. Enfin, le dollar US a joué son rôle de valeur refuge en remontant de 2% par rapport à son plus bas. En résumé les investisseurs ont été pris totalement à contrepied : d’un scénario de reprise économique forte et d’une poursuite de la hausse des prix, on ne peut pas exclure une période de stagflation, c’est-à-dire ralentissement de la croissance et rebond durable de l’inflation.
Au cours du mois de février, Adara baisse de 3,93% contre une baisse de son indice de référence de 1,96%.
Nous avons au cours du mois renforcé notre exposition au secteur des « utilities » européennes.
En toute fin de mois, nous avons renforcé également nos positions sur le luxe.
Depuis le début de l’année, Adara baisse de 5,56%, contre une baisse de son indice de référence de 3,77%.