01 septembre 2020
Commentaire de gestion Intermix - C - septembre 2020
A trente-trois jours de l’élection présidentielle américaine.
Donald Trump est toujours très bas dans les sondages. Sur 538 membres du collège électoral, Joe Biden disposerait de 279 soutiens contre 125 à Donald Trump. Sur les 134 grands électeurs restant, 78 viendront de trois états, Floride, Arizona et Texas, parmi les plus affectés par la pandémie avec 18% du total des décès du Covid aux Etats-Unis. De plus 53% des américains jugent Donald Trump inapte à sa fonction de président. L’autre enjeu électoral est celui du renouvellement du Sénat. Les républicains avec 53 sièges sont majoritaires mais 23 d’entre eux sont candidats à leur réélection, dont 10 pour lesquels la victoire n’est pas assurée. Dans le camp démocrate, 12 sénateurs doivent être réélus dont 3 pour qui l’issue est incertaine. Là aussi, les démocrates pourraient l’emporter. Les investisseurs ne s’inquiètent pas du programme économique des démocrates : entre promesses et mise en œuvre, la réalité, comme toujours dictera sa loi. Il est très probable que les hausse d’impôts ne puissent pas être implémentées avant 2022, voire 2023. Cependant, comme à chaque campagne électorale, le régime de volatilité implicite des marchés demeure à un niveau élevé.
En septembre, Intermix baisse de 7,75%.
Nous avons, au cours du mois allégé plusieurs positions : Vivendi, Baidu, Alibaba, SAP, Ericsson, Cisco Systems et Qualcomm.
Depuis le début de l’année, Intermix baisse de 19,9%.