01 juin 2020
Commentaire de gestion Amplegest Pricing Power - FC - juin 2020
Un mois de rotations sectorielles, tel était le pronostic des plus fins limiers. Certes, un certain nombre de valeurs à faible performance économique se sont bien comportées sur quelques semaines, mais le fonds a prouvé une nouvelle fois qu’il était construit sur de solides fondations.
La performance d’Amplegest Pricing Power au mois juin est proche de celle du marché (3,03% pour le fonds contre 3,06% pour son indice), la période de sous-performance aura donc duré neuf jours en début de mois.
Les mouvements importants de gestion des pondérations du mois de mars payent. Au fil des séances soit les
« locomotives » (les dix premières lignes), soit les vingt-deux suivantes ont fait le travail de création d’alpha.
La construction du portefeuille et les différentes articulations sectorielles sont capitales. Le fonds reste très concentré avec 32 positions malgré une forte hausse des encours.
Grâce à sa remarquable remontée, VALEO ne figure plus dans les plus fortes contributions négatives depuis le début de l’année, sa performance relativement au secteur est notable.
Depuis le début de l’année, nous recueillons les fruits de la digitalisation du fonds entamée l’année dernière. Les secteurs traditionnels sont quant à eux, pour la plupart, paralysés par l’interdiction de travailler totale ou partielle subie depuis plusieurs mois. Cela se traduit dans la liste des plus forts contributeurs positifs depuis le début de l’année.
En termes de valorisation, une seule certitude : ce sont les valeurs dont nous sommes actionnaires, avec de fortes barrières à l’entrée, qui nous permettront d’avoir une certaine visibilité et donc de les valoriser assurément.
Les liquidités, qui s’élèvent à 8,53% contre 9,76% le mois précédent, seront allouées (ou non) aux titres dont les couples publication/valorisation seront les plus favorables dans les semaines à venir.
Les trois titres qui ont été renforcés en juin ont connu rapidement un très beau parcours boursier. Nous avions détecté une dérivée seconde positive consécutive à de nouveaux contrats, des ventes solides ou des produits adaptés aux circonstances.
Cette crise qui a, entre autres conséquences, de conduire à une économie administrée, valide notre exigence de gestion qui consiste à investir dans des sociétés à fortes barrières à l’entrée et à croissance autonome. Nous abordons les mois qui viennent avec confiance dans nos choix.