Publié le 08 janvier 2018
08 janvier 2018
Le prélévement à la source pas à pas !
L’Assemblée nationale a donné son feu vert aux nouvelles modalités du prélèvement à la source à compter du 1er janvier 2019. Pour mémoire, il était prévu la mise en place, à compter du 1er janvier 2018, d’un prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu prenant la forme d’un acompte contemporain.
1/Le principe du PAS et son calendrier
- L’administration fiscale calculera, selon les revenus 2017 déclarés au printemps 2018, le taux de prélèvement qui sera appliqué au revenu. Le contribuable aura son taux de prélèvement dès mai 2018 et sur son avis d’impôt à l’été 2018. Les couples pourront, à ce moment-là, opter pour des taux différenciés.
- Dès le premier revenu versé en 2019, ce taux de prélèvement sera appliqué aux revenus. Le taux de prélèvement sera actualisé en septembre 2019 pour tenir compte des changements éventuels consécutifs à la déclaration des revenus de 2018 effectuée au printemps 2019. C’est ce taux qui sera utilisé à partir de septembre 2019 et qui sera ensuite à nouveau actualisé chaque année en septembre.
- En cas de changement de situation conduisant à une variation significative de l’impôt prévisible, le contribuable pourra, s’il le souhaite, demander une mise à jour en cours d’année du taux de prélèvement à la source.
- Une déclaration de revenus restera nécessaire chaque année pour faire le bilan de l’ensemble des revenus et prendre en compte des réductions ou l’octroi de crédits d’impôts.
- les cotisations PERP, Madelin versées en 2018 seront bien déductibles, mais entre Septembre 2019 et Août 2020.Afin de dissuader ceux qui ne voudraient pas cotiser en 2018, la déductibilité sur les versements 2019 serait en partie gommée si on ne cotise pas en 2018…
- la soumission à l’acompte contemporain des revenus perçus par des non-salariés et imposés selon les règles prévues en matière de traitements et salaires ;
- la réduction de moitié du montant minimal des majorations prévues en cas d’insuffisances ou d’omissions dans les retenues versées ou dans les déclarations effectuées : actuellement fixé à 500 euros, ce montant passera à 250 euros ;
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